Coopération pour l'inclusion économique et sociale

Par A ALCID - Alcid
Coopération pour l'inclusion économique et sociale

L’inclusion économique et sociale est un domaine de coopération qui met au défi des acteurs et des territoires du monde entier : la pauvreté et l’exclusion n’épargnent aucun pays.

Après avoir abandonné la logique d’aide pour une logique de coopération, l’enjeu actuel est de passer à une logique d’alliance : alliance entre différents acteurs, institutionnels et ONG, alliance entre citoyens et institutions, alliance entre professionnels de ces sujets du monde entier.

L’action en partenariat multi-acteurs est le meilleur moyen pour les territoires locaux et leurs acteurs de penser et construire l’inclusion économique et sociale, en lien étroit avec les niveaux nationaux et internationaux.

Telles sont les conclusions de cette étude participative sur la pertinence des projets de coopération internationale des collectivités territoriales dans le champ de l’inclusion économique et sociale.

Le groupe de suivi a rassemblé 25 partenaires volontaires représentant toutes les familles d’acteurs (collectivités territoriales, associations, ONG et entreprises) en lien avec le sujet de notre étude.

Le Conseil général de Loire-Atlantique faisait partie de ce groupe. Son projet de coopération avec le conseil préfectoral d’Agadir Ida Outanane et le conseil provincial de Chtouka Aït Baha (Maroc) était l’un des 6 projets parmi les 26 étudiés.

Un « projet de développement local durable et inclusif » a été défini comme un projets qui comporte comme son nom l'indique quatre dimensions :

  1. une dimension de développement
  2. une dimension locale
  3. une dimension durable
  4. une dimension inclusive

Ces projets ciblent des populations vulnérables et en particulier les jeunes, les femmes, les personnes en situation de handicap et toutes celles vivant en situation de précarité.

 Les porteurs de projets enquêtés identifient les éléments suivants comme essentiels pour améliorer leurs dispositifs, leurs pratiques et, en toute logique, leurs résultats :

  • Les programmes doivent reposer sur deux finalités qui sont liées : la consolidation de processus et de dispositifs durables d’inclusion économique et sociale et l’accompagnement effectif des populations vulnérables vers un « mieux vivre ».
  • La nécessité de s’inscrire dans la durée
  • Le découpage du programme en projets successifs cohérents
  • La construction de fondations solides construite en amont du programme permettant une compréhension réciproque des contextes et enjeux de chaque partie du partenariat international
  • Une mobilisation continue de moyens techniques cohérents et de ressources financières adaptées à chacune des étapes
  • Des programmes et des projets liés s’appuyant sur la transversalité des approches et la complémentarité des acteurs sur les territoires

Pour plus de détails télécharger la synthèse de l’étude